Ma première rencontre avec Le Douanier Rousseau remonte au collège. La couverture de mon livre de Français était illustrée par “Le rêve” (ou du moins une version “expurgée” sans la dame déshabillée sur le canapé). Son art naïf était la seule échappatoire aux murs gris et au tableau noir de l’école…
Inutile d’être fan de comédies musicales pour savourer cette séquence du film “Les demoiselles de Rochefort” avec Catherine Deneuve et Françoise Dorléac. Jaques Demy eut la bonne idée de faire appel à Michel Legrand pour jouer avec les notes : mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do…
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Quand deux artistes s’échappent de leur formation, Alex Turner (chanteur des Arctic Monkeys) et Miles Kane (anciennement chanteur des Rascals), cela donne un nom de groupe improbable – The Last Shadow Puppets – et des mélodies pop accrocheuses.
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Michel Hazanavicius connaît ses classiques. “The Artist”, film muet en noir et blanc, est un vibrant hommage au cinéma et à son âge d’or à travers l’histoire d’amour de deux stars de Hollywood. Le réalisateur français réussit à capturer l’essence d’une époque sans tomber dans le vulgaire pastiche.
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Un déluge de couleurs alterne avec des scènes en noir et blanc. Le court-métrage “Un monde en soi” de Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck nous fait entrer dans la tête d’une artiste. Chaque plan s’apparente à un tableau où les auteurs multiplient les emprunts à des œuvres signées par des femmes.
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L’auteur-compositeur-interprète américaine Sara Bareilles s’est imposée avec l’album pop “Little Voice”. Si sa chanson “Love Song” fut un “hit single”, c’est notamment “Gravity” qui donne une épaisseur à l’album.
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L’insignifiance de certaines “œuvres” de la collection Pinault contraste avec la majesté des lieux. Mention spéciale pour le cylindre en béton imaginé par l’architecte Tadao Ando “éclairé” par la coupole en verre. Bertrand Lavier remporte haut la main le premier prix du WTF (What the Fuck) avec sa mobylette accidentée et autres plaisanteries. Ses ready-made côtoient l’éphémère assumé d’Urs Fischer qui crée des sculptures en cire vouées à se consumer une fois allumées.
Les films de gangsters furent un genre à part entière à Hollywood dans les années 30. Trois décennies plus tard, Bud Boetticher ressuscite le genre avec “La chute d’un caïd”. Considéré comme une série B, ce film noir doit beaucoup au personnage séduisant de malfrat joué par Ray Danton.
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