par Florence Guernalec
Palingénésies
Palingénésie ou la croyance selon laquelle les mêmes événements se succéderaient sans cesse dans le même ordre, dans un mouvement de naissance, mort, renaissance.
La sculpture ci-dessus fait partie de la série Les bois morts (ici du bois du parc des Buttes-Chaumont).
Ci-dessous, la série Les squelettes dansants retranscrit les vibrations des corps (encre de Chine sur papier Kozo coréen en fibre de mûrier).
« Les principes de l’hydrodynamique donnent vie aux nuées d’encre qui se voient mourir sur la page de mûrier. »
(présentation de l’expo)
« La pulpe du mûrier respire et initie les mouvements de l’encre, sans aucune intention de maîtrise. »
(présentation de l’expo)
Ci-dessous la série Les prolégomènes. Le mot signifie un ensemble des notions préliminaires à une science (encre sur papier en fibre de bambou et mûrier).
Ci-dessous détournement d’un Carnyx, instrument de musique celtique à tête de sanglier, dragon, de cheval ou de serpent utilisé sur les champs de bataille (Bronze Fonderie Susse, potence murale).
Les œuvres plus récentes utilisent l’éosine et le bleu de méthylène sur papier en fibre de mûrier du Népal.
« L’éosine, encore utilisée comme antiseptique, identifie en conscience la première notion symbolique du rouge associée à celle du sang, signe d’espoir, d’apaisement et de guérison. »
(présentation de l’expo)
« L’encre se diffuse, à notre insu, comme les brumes sanguines de nos sentiments ».
(présentation de l’expo)
Erik Nussbicker utilise des bols chantants en bronze moulés à partir de calottes crâniennes pour en tirer des tintements. Il donnera une performance à la galerie Maubert le 6 mars à 19h, et le 15 mars 2025 à 16h.
La photo ci-dessus, tirée d’une vidéo, est destinée au projet « Vox Catacombae », future expo d’Erik Nussbicker dans les Catacombes de Paris programmée en 2027.
Palingénésies
Du 13 février au 5 avril 2024
Galerie Maubert
20, rue Saint-Gilles, Paris 3e
Dans la vidéo, Erik Nussbicker revient sur l’importance des vibrations des matériaux dans son travail : ici, une installation composée d’os de différentes espèces qui deviennent instruments de musique. L’œuvre a été réalisée pour l’exposition « Musicanimale » (Cité de la musique – Philarmonie de Paris, 2022, 5 min 45).
